Dans le cadre de son projet de promotion de la relève, la SSMIG reconnaît l’importance d’un enseignement de qualité pendant les études et la formation postgraduée en médecine interne générale et aimerait par conséquent annoncer de nouveau le SSMIG Teaching Award décerné chaque année. Il sera doté d’un prix de CHF 5000.-.
Dans le cadre du 3e congrès de printemps de la SSMIG qui s’est tenu à Bâle, trois projets de recherche se sont vu allouer des subsides le 31 mai 2018, et différents prix ont été attribués pour récompenser des travaux scientifiques.
La Médecine Interne Générale (MIG) est confrontée à un problème de relève, tant dans le domaine ambulatoire qu’hospitalier. D’où la décision de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG) de mettre sur pied un programme global de promotion de la relève. Elle lance une campagne d’image ciblée visant à attirer l’attention de la relève médicale sur l’attrait de l’aspect généraliste de la discipline médicale qu’elle représente.
Article de fond au bulletin des médecins suisses du 07.03.2018.
«La SSMIG travaille intensivement à la question de la promotion de la relève, et ce à différents niveaux. La campagne publicitaire actuelle élargit la portée de ces efforts vers l’extérieur et elle constitue la pointe de la tour, visible au loin, de tout un édifice.»
Editorial sur le projet de la promotion de la relève de Bernadette Häfliger Berger, secrétaire générale de la SSMIG, dans le dernier numéro du magazine Primary and Hospital Care .
Aujourd’hui, la SSMIG lance une vaste campagne d’image arborant le slogan «Médecin. Tous les autres ne sont que spécialistes.» Elle est destinée à promouvoir la relève dans le domaine de spécialité de la médecine interne générale. Les principaux groupes cibles sont les étudiants en médecine ainsi que les jeunes diplômés devant décider dans quelle voie ils souhaitent s’engager pour leur formation postgraduée. L’impact des différentes mesures publicitaires peut être considérablement amplifié si ces dernières sont activement soutenues et portées par le plus grand nombre de membres de la SSMIG possible.
Le thème du plus grand congrès médical de cette année est: «Notre relève – notre capital». Le manque de relève appropriée, que ce soit en médecine de famille, en milieu hospitalier ou dans le domaine universitaire, constitue un problème récurrent. De ce fait, dans le cadre de la conception du programme, le comité scientifique sous la direction du Prof. Drahomir Aujesky et du Prof. Nicolas Rodondi, a placé la relève médicale au centre du congrès.
La SGIM-Foundation s’engage à promouvoir et soutenir directement la recherche et l’enseignement en Médecine Interne Générale avec d’importantes contributions financières.
Un aperçu dans la revue «Primary and Hospital Care» présente l’activité de la fondation depuis sa création en 2010.
Un groupe de travail interne de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG) diagnostique un grave problème de relève dans son domaine spécialisé. Il est urgent d’agir à tous les niveaux, constate le groupe de travail, qui émet cinq recommandations concrètes relatives au parcours professionnel.
Lors de leur assemblée du 30 novembre 2017 à Berne, les délégués de la SSMIG ont pris connaissance du rapport et des recommandations du groupe de travail, ainsi que décidé de la mise en œuvre de mesures ciblées de promotion de la relève.
L’association Swiss Young Internists (SYI), qui vient d’être créée, aspire d’une part à renforcer les liens entre les futurs internistes généralistes et à mieux les représenter et, d’autre part, à intensifier les échanges et les discussions avec les futurs collègues, et en particulier avec les médecins-chefs.
Pascale Vogt (membre du comité des SYI) et Christoph Knoblauch (membre du comité de l’Association des Médecins-chefs et -cadres Internistes Hospitaliers Suisse, AMCIS) font un premier pas concret en ce sens dans un entretien qui est parut dans le journal Primary and Hospital Care.
«La gestion de la relève en médecine est rendue plus compliquée par les défis socio-économiques actuels, comme la pression sur les coûts de la santé, et les souhaits d’équilibrer vie personnelle/professionnelle ou les difficultés à gérer le travail à temps partiel. Les modèles professionnels d’hier ne correspondent pas aux attentes des jeunes médecins et la génération des baby-boomers va quitter la profession dans les 15 prochaines années, en laissant un vide important.
Par conséquent, la relève insuffisante créera une situation encore jamais survenue de concurrence entre spécialités et entre lieux de formation. Il deviendra essentiel d’arriver à proposer des formations de qualité et des carrières attractives pour les jeunes générations.»
Editorial de Ewelina Biskup et de Jerôme Gauthey (Co-Présidence des Swiss Young Internists) dans le journal Primary and Hospital Care du 08.11.2017.