En Suisse , les médecins sont de plus en plus incités à considérer la prise en charge des patients d’un point de vue économique. Il peut en résulter une surmédicalisation, et des soins inappropriés. Une tendance que dénonce la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG), la première en Suisse à soutenir le «Code des médecins: médecine avant économie» de la Société allemande de médecine interne.

Élections SSMIG 2021: Prenez part aux destinées de votre société de discipline!

En 2021 ont lieu les élections et élections de remplacement des délégués régionaux de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG). Représentez votre région et participez activement aux destinées de votre société de discipline !
La Commission de qualité de la SSMIG présente pour la première fois les nouveaux indicateurs de qualité pour le traitement stationnaire. Explications de Prof. Dr méd. Maria Wertli, présidente de la commission, dans le Bulletin des médecins suisses.
La commission qualité de la Société Suisse de Médecine Interne Générale publie pour la première fois une liste d’indicateurs pouvant être utiles dans le domaine stationnaire. Il est important d’utiliser des indicateurs pour renforcer des mesures d’amélioration de la qualité dans le cadre d’un processus structuré.
Aujourd’hui, des millions de variants du génome humain peuvent être analysés pour quelques dizaines de francs. Ce type d’analyses a déjà révélé des centaines d’association avec des maladies rares et communes. Qu’est-ce que cela signifie pour la prise en charge de nos patients? La génomique peut-elle réduire l’imprécision et améliorer la qualité des soins? Quels sont les défis ­associés à la médecine génomique? Telles sont les questions qu’aborde, dans sa présentation au congrès de printemps de la SSMIG, le Professeur Vincent ­Mooser, de l’Université McGill à Montréal. Il offre un aperçu du sujet dans le Primary and Hospital Care.
La complexité du processus diagnostique et les décisions difficiles qui doivent être prises sous la pression exposent le processus diagnostic au risque d’erreur, ce qui peut s’avérer lourd de conséquences. Quelles sont les principales causes d’erreur de diagnostic? Quel rôle joue l’incertitude? Et surtout, quelles solutions cognitives et systémiques peuvent être mises en œuvre pour éviter de telles erreurs? La Prof. Dre méd. Laura Zwaan a abordé cette question au cours d’une conférence Keynote, dans le cadre du congrès de printemps de la SSMIG, qui s’est tenu du 19 au 21 mai. Elle donne ci-après un aperçu des réponses apportées aux questions susmentionnées. Les participantes et participants peuvent consulter cette présentation en toute simplicité sur la plateforme du congrès.
Au congrès de printemps, les auteurs des trois meilleures communications libres et des trois meilleurs posters seront récompensés. Pour la première fois, le prix pour le meilleur Case Report sponsored by EMH sera attribué. Félicitations!
Lors de la dixième assemblée des délégués de la SSMIG du 22 avril 2021, les délégués, en raison de la pandémie de SARS-CoV-2, ont pris leurs décisions en ligne. En outre, la révision du catalogue des objectifs de formation et le «Codex des médecins» de la ­Société Allemande de Médecine Interne (Deutsche Gesellschaft für Innere Medizin, DGIM) ont fait l’objet de discussions.

La SSMIG publie une autre liste top 5 pour la médecine interne générale ambulatoire

Mesure de la vitamine D, substitution ferrique ou check-up de santé approfondi régulier : La Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG), la plus grande société médicale de Suisse, publie aujourd'hui une deuxième liste destinée aux médecins généralistes exerçant en pratique ambulatoire, avec ces recommandations et d'autres.
Depuis 2018, l’examen de spécialiste en médecine interne générale ne comporte plus seulement des questions américaines, mais aussi des questions helvétiques spécialement élaborées pour l’examen et non accessibles au public. Le succès de ce projet pilote, initié il y a quelques années, a conduit le Comité de la SSMIG à entériner ce principe éprouvé. Les questions helvétiques constituent un gage essentiel de qualité, car elles permettent de tester les «réelles» connaissances de base en médecine interne générale, et non la capacité à apprendre par cœur.