Au début de cette année, Thomas Brack, médecin-chef à l’Hôpital cantonal de Glaris, a commencé son mandat de président de l’Association des médecins-chefs et -cadres internistes hospitaliers suisses (AMCIS). Dans cet interview, il nous explique pourquoi il est nécessaire de représenter les intérêts dans cette spécialité et revient sur le rôle important des membres de l’AMCIS dans les hôpitaux et en médecine interne générale (MIG).
À quoi doit ressembler cet avenir ? Après ces dernières années, consacrées avant tout à la consolidation interne, au développement d’une culture commune propre, ainsi qu’à la mise en place d’un secrétariat professionnel, nous voulons prendre appui sur ces solides fondations pour poursuivre le développement de cette société et défricher pour elle de nouveaux champs thématiques. Les défis qui se présentent à la Médecine Interne Générale (MIG) sont multiples.
Editorial de la nouvelle co-présidence de la SSMIG, Regula Capaul et Drahomir Aujesky, dans le magazine «Primary and Hospital Care».
La SSMIG s’est regroupée avec d’autres associations professionnelles du secteur de la santé pour former l’association d’intérêts Forum pour cercles de qualité. Sous la direction de la SSMIG, le forum est parvenu à formuler des caractéristiques des cercles de qualité et à développer ainsi une compréhension commune de cette forme de travail essentielle. En outre, une rencontre dédiée à l’échange d’expériences interprofessionnel et à la formation continue est organisée à Olten le 22 novembre 2018.
L’Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique (ASMAC) lancera la deuxième vague de sa campagne «Plus de médecine et moins de bureaucratie!» en septembre. Cette revendication coïncide avec une requête centrale qui avait été formulée par la SSMIG dans le cadre de son projet de promotion de la relève. La SSMIG soutient en conséquence la campagne de l’ASMAC ainsi que la mise en œuvre de mesures concrètes permettant de décharger les médecins hospitaliers de leurs tâches administratives.
Le système de santé suisse a besoin de suffisamment de généralistes bien formés, particulièrement compte tenu du manque de médecins de famille et d’internistes hospitaliers. La flexibilité et la possibilité de personnalisation de cette formation sont des avantages, mais représentent également le point faible du programme de formation postgraduée, car elle se déroule souvent dans plusieurs établissements de formation, indépendants les uns des autres, souvent de manière non-coordonnée et fragmentée, avec une durée moyenne de 8–9 ans. Compte tenu de l’abondance des possibilités de formation postgraduée et des différentes voies de carrière, un Mentoring longitudinal et un conseil de carrière sont primordiaux.
Cette contribution amène à un curriculum de formation postgraduée novateur et coordonné pour la MIG, reposant sur la collaboration entre l’hôpital universitaire et les hôpitaux périphériques de l’Insel Gruppe AG, ainsi que l’Institut bernois de Médecine de famille. Avec 136 postes de rotation dans 25 disciplines, le curriculum bernois de MIG représente le curriculum le plus grand et structuré de formation postgraduée pour les médecins assistantes sur le chemin du titre de spécialiste en MIG.
La SSMIG attend plus de 3000 visiteurs à l’occasion son congrès de printemps qui se déroulera sur 3 jours, à Bâle, fin mai. Sous le slogan «Notre relève – notre capital», le thème de la promotion de la génération à venir pour la Médecine Générale Interne (MIG) occupera une place tout à fait centrale. Le plus grand congrès médical professionnel de Suisse offre en outre un programme riche et exhaustif avec plus de 150 manifestations sur des thèmes actuels, grâce auquel les participants pourront se constituer une formation continue individuelle optimale.
«La SSMIG travaille intensivement à la question de la promotion de la relève, et ce à différents niveaux. La campagne publicitaire actuelle élargit la portée de ces efforts vers l’extérieur et elle constitue la pointe de la tour, visible au loin, de tout un édifice.»
Editorial sur le projet de la promotion de la relève de Bernadette Häfliger Berger, secrétaire générale de la SSMIG, dans le dernier numéro du magazine Primary and Hospital Care .
Aujourd’hui, la SSMIG lance une vaste campagne d’image arborant le slogan «Médecin. Tous les autres ne sont que spécialistes.» Elle est destinée à promouvoir la relève dans le domaine de spécialité de la médecine interne générale. Les principaux groupes cibles sont les étudiants en médecine ainsi que les jeunes diplômés devant décider dans quelle voie ils souhaitent s’engager pour leur formation postgraduée. L’impact des différentes mesures publicitaires peut être considérablement amplifié si ces dernières sont activement soutenues et portées par le plus grand nombre de membres de la SSMIG possible.
De nombreux patients atteints d’une affection potentiellement mortelle ont une représentation irréaliste de l’évolution à attendre de la maladie, ainsi que des objectifs thérapeutiques. C’est pourquoi il importe de parler avec eux des incertitudes de l’affection, et de les mettre ainsi en capacité de prendre leurs décisions de manière indépendante.
Il existe différents outils, méthodes et approches pour le développement de la qualité. Des études ayant porté sur le travail structuré en petits groupes sous forme de cercles de qualité (CQ) ont montré que cette manière de travailler peut contribuer de façon substantielle à l’acquisition de connaissances nouvelles ainsi qu’à leur exploitation. Adrian Rohrbasser, tuteur et modérateur de CQ, explique dans cette interview quels sont les avantages de cette méthode, pourquoi la SSMIG et ses prédécesseurs forment depuis des années des modérateurs de façon ciblée, et comment cette offre doit être développée.